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Blog de Christophe Grudler
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14 mars 2007

Economie

La dette publique atteignait 1000 milliards de francs en 1984, elle atteint aujourd'hui 1190 milliards d'euros. Les politiques de droite ou de gauche qui se sont succédées en 20 ans font que nous vivons à crédit sur le dos de nos enfants. A sa naissance, un Français possède déjà près de 20.000 € de dettes, qu'il va passer sa vie à rembourser ! Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale proposent tous deux de continuer de gonfler ce déficit abyssal, basant leurs promesses électorales sur des budgets complètement irréalistes car : 1. au bas mot déficitaires d'au moins 50 milliards ; 2. reposant sur des hypothèses de croissance d'un optimisme déraisonnable. Il faut remettre les pieds sur terre et accepter de voir les choses en face : la France est exsangue, surendettée. Le poids de la dette dépasse 60 % du PIB du pays (son revenu). Son remboursement occupe le deuxième poste du budget, juste après l'Education nationale. Les marges de manœuvre sont de plus en plus étroites. Pour lutter contre cela, il faut : 1. interdire aux gouvernements de proposer des budgets déficitaires ; 2. cesser de promettre aux électeurs des baisses d'impôt qu'on ne pourra pas tenir, si ce n'est en reprenant d'une main ce qu'on offrira de l'autre. Certes, les impôts sont beaucoup trop lourds en France. Certes, la France est le pays d'Europe où les gens sont les plus imposés. Mais la situation est telle que la priorité doit aller à l'équilibre du budget et au remboursement de la dette. Enfin, il faut cesser de brader les actifs bénéficiaires de l'Etat. A titre d'exemple, la cession des autoroutes au secteur privé, outre qu'elle nous enlève tout espoir de voir un jour s'installer un relative gratuité sur le réseau (à la manière suisse, par exemple, où à la manière française de l'A75), a abouti à une véritable catastrophe : les prix ont flambé, et la qualité du service s'est fortement dégradée sur le réseau, comme le montre une récente étude effectuée au bout d'un an de privatisation. Or, l'autoroute, ce n'est pas seulement la vitesse : c'est aussi la sécurité, avec beaucoup moins d'accidents au kilomètre parcouru que sur les routes nationales.
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